Infections à coronavirus : COVID-19

De quoi s’agit-il ?

La COVID-19 est une maladie infectieuse causée par un virus, plus précisément un coronavirus, encore plus précisément le SARS-CoV-2. Depuis mars 2020, on parle officiellement d’une pandémie. Une pandémie est une épidémie qui touche beaucoup de personnes dans différents pays du monde.

Infections à coronavirus

Les coronavirus sont une famille de virus. Ce nom vient du fait que, lorsqu’on regarde le virus au microscope, on voit qu’il est entouré d’une couronne (‘corona’ en latin) de protéines pointues. La plupart des coronavirus provoquent des infections des voies respiratoires supérieures d’intensité modérée, comme un simple rhume par exemple.

Certains coronavirus peuvent cependant donner des infections des voies respiratoires très graves, voire mortelles. Ces infections sont

• Le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère), causé par le SRAS-CoV (CoV pour coronavirus) ;

  • Une épidémie a débuté en Chine en 2003. Ce virus a infecté environ 8000 personnes dans le monde.

• Le MERS (Middle East Respiratory Syndrome (Syndrome respiratoire du Moyen-Orient)), causé par le MERS-CoV ;

  • Le virus a été identifié en 2012. Il touche les pays du Moyen-Orient.

• La COVID-19 (Coronavirus disease 2019), causé par le SARS-CoV-2 ;

  • Une épidémie a débuté en Chine fin 2019 ;

  • Une pandémie a été déclarée en 2020.

Le risque d’évolution grave est plus grand surtout chez les personnes âgées et les personnes ayant d’autres problèmes chroniques de santé.

Cette fiche concerne uniquement la COVID-19. Dans cette fiche, quand nous parlons du coronavirus, il s’agit donc du SARS-CoV-2.

Quelles sont les personnes à risque d’avoir des symptômes graves de COVID-19 ?

Les personnes qui ont le plus grand risque de développer des symptômes graves de COVID-19 sont les personnes qui ont :

• plus de 65 ans, et certainement plus de 80 ans;

• un diabète ;

• une tension artérielle trop élevée (hypertension) ;

• une maladie cardiovasculaire ;

• une bronchite chronique (bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)) ;

• une diminution des moyens de défense contre les infections (diminution de l'immunité)

• un cancer ;

• une maladie chronique des reins.

D’autres personnes ont également plus de risque de développer des symptômes graves. Ce sont :

• les hommes ;

• les personnes qui fument ;

• les personnes qui ont un excès de poids ;

• les femmes enceintes.

Comment se transmettent les coronavirus ?

Les coronavirus se transmettent surtout

• par contact direct, par exemple en se serrant la main ou en se donnant un baiser ;

• par contact rapproché et prolongé avec une personne infectée, via des gouttelettes, surtout quand on reste plus que 15 minutes à moins de 1,5 mètre d'une personne infectée.

Les coronavirus peuvent se transmettre de 3 façons :

• par contact direct :

  • avec une personne infectée, en se serrant la main par exemple ;

  • plus rarement, avec une surface ou des matières contaminées. On sait que le virus peut rester présent sur des surfaces, mais on ne sait pas exactement dans quelle mesure ce coronavirus peut se transmettre de cette façon.

• par des gouttelettes de salive ou de sécrétions nasales infectées :

  • qui sont projetées dans l'air par une personne infectée qui éternue ou qui tousse ;

  • qui sont ensuite respirées par une personne qui se trouve proche de la personne infectée ;

• par les toutes petites gouttelettes dans l’air (aérosol) :

  • qui sont projetées dans l’air par une personne infectée qui, par exemple, parle, chante ou respire fort, pendant un exercice physique par exemple ;

  • qui se propagent ensuite dans un espace fermé qui n’est pas suffisamment aéré ou dont l’air est recyclé sans filtrage adéquat ;

  • c’est ce type de transmission qui explique la contamination de personnes qui sont restées de façon prolongée dans un lieu peu ventilé comme une salle de sport, de répétition de chorale ou un restaurant.

Une personne peut contaminer d'autres personnes à partir de 2 jours avant le début des symptômes.

• En cas d'infection légère, le virus est éliminé sur une période d'un peu plus d'1 semaine.

• En cas d'infection sévère avec hospitalisation, cela prend plus de temps.

C’est pour ces raisons qu’il est conseillé d'appliquer des gestes protecteurs (gestes barrières).

Un variant, qu'est-ce que c'est ?

Comme beaucoup de virus, le SARS-CoV2 se transforme régulièrement, on parle de mutations. Les nouvelles formes du virus sont appelées des variants. Ces variants ressemblent au virus initial, ce sont des SARS-CoV-2. Ces variants peuvent avoir des caractéristiques différentes, comme par exemple, se transmettre plus facilement ou causer des symptômes plus ou moins graves.

Comment reconnaître la COVID-19 ?

La COVID-19 commence habituellement par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée (plus de 38,5 °C) avec de la toux.

Les premiers symptômes apparaissent en général 4 à 6 jours après avoir été contaminé, parfois plus tôt (2 jours) ou plus tard (14 jours).

Sur 100 personnes malades, 80 ont des symptômes légers. Les enfants et les adolescents ont presque toujours des symptômes légers. Cependant, la maladie peut devenir grave rapidement, surtout chez les personnes âgées et chez les personnes fragiles (voir ‘personnes à risque’).

La maladie peut se présenter sous forme d’un rhume. Il est aussi possible que vous n'ayez pas de fièvre ou même que vous n'ayez aucun symptôme.

Infection légère

Les symptômes les plus fréquents et typiques sont :

• toux ;

• fièvre ;

• légère difficulté pour respirer ;

• troubles du goût ou de l’odorat.

D’autres symptômes sont possibles :

• nausées ;

• diarrhée ;

• mal aux muscles ;

• mal à la tête ;

• vertiges ;

• mal de gorge.

Infection grave

Sur 100 personnes malades, environ 15 ont des symptômes sévères, souvent environ 5 jours après le début des symptômes :

• difficulté pour respirer (dyspnée) ;

• fièvre élevée ;

• caillots de sang qui peuvent boucher les artères ou les veines (complications thromboemboliques).

Une radiographie ou un scanner des poumons peut montrer une pneumonie.

Une hospitalisation peut être nécessaire.

Sur 100 personnes malades, environ 5 ont besoin d’être hospitalisées aux soins intensifs. Dans ce groupe, le taux de mortalité est élevé.

Symptômes de longue durée

On parle de COVID long, COVID de longue durée, de syndrome post-COVID ou de syndrome COVID chronique. Il existe différentes définitions. Pour certains organismes par exemple, on parle de COVID long à partir de 4 semaines, pour d’autres, à partir de 3 mois.

Il semble que cela touche entre 1 personne sur 4 et 1 personne sur 2, qu’elle ait eu ou non des symptômes d’infection aiguë.

Plusieurs organes peuvent être touchés, surtout le cœur, les poumons et le cerveau. Les symptômes peuvent être très variés, tels que

• fatigue ;

• maux de tête ;

• trouble de la mémoire et de l'attention ;

• difficultés respiratoires ;

• perte du goût ou de l’odorat ;

• douleurs musculaires, …

Les symptômes varient au fil du temps.

Un COVID long peut avoir un impact sur le fonctionnement quotidien.

Grossesse

La transmission du virus à l’enfant à travers le placenta est possible mais très rare. Être fortement malade pendant la grossesse, comme par exemple avec la COVID-19, peut augmenter le risque d’accouchement prématuré.

Comment pose-t-on le diagnostic de COVID-19 ?

On pose le diagnostic sur base des symptômes et d’un test. Le test de référence est un test PCR.

Les procédures de test évoluent au fil du temps. Nous vous recommandons de consulter la procédure actuelle sur https://www.info-coronavirus.be/fr/.

Il existe plusieurs techniques de test pour la COVID-19.

• Le test PCR qui recherche le matériel génétique du virus ;

• Les tests antigéniques qui recherchent des morceaux du virus. Il existe

  • des tests rapides,

    • certains peuvent être utilisés comme autotests,

  • des tests qui sont réalisés en laboratoire ;

• Les tests sérologiques qui recherchent les anticorps dans le sang.

Il existe plusieurs types de prélèvements.

• Le frottis nasal profond (frottis nasopharyngé) : il s’agit de frotter l’intérieur du nez avec une sorte de coton-tige (écouvillon) enfoncé doucement dans une narine jusqu'à la gorge (pharynx). Cet examen peut être désagréable pendant un court instant ;

• Le frottis combiné nez-gorge (frottis nasal-oropharyngé) ;

• Le frottis nasal superficiel ;

• L’échantillon de salive ;

• La prise de sang.

"Test PCR"

Ce qu’on appelle un « test PCR » est une technique de test PCR généralement réalisé sur un frottis nasal profond (frottis nasopharyngé) ou un frottis combiné nez-gorge (frottis nasal-oropharyngé).

Dans certains cas, un test PCR est réalisé sur un échantillon de salive.

Test antigénique rapide

Le test antigénique rapide est généralement réalisé sur un frottis nasal profond (frottis nasopharyngé) ou un frottis combiné nez-gorge (frottis nasal-oropharyngé).

Vous connaissez le résultat dans les 10 à 30 minutes, c’est donc un test rapide.

Autotests antigéniques rapides

Contactez votre médecin si

• vous êtes malade et à risque de développer une forme grave ;

• vous avez des symptômes graves ;

• vos symptômes s’aggravent rapidement.

On parle d’autotest car vous réalisez vous-même le prélèvement et le test.

Le résultat de votre autotest est positif ?

• Cela signifie que vous êtes probablement infecté ;

• Votre test doit être confirmé par un test PCR. Demandez un code d’activation par le centre de contact ;

• Vous devez immédiatement vous isoler.

Le résultat de votre autotest est négatif ?

• Cela signifie que vous n’êtes probablement pas contagieux pour le moment ;

• Continuez à appliquer les gestes protecteurs (distance, masque, …) en fonction des circonstances.

Scanner ou radiographie du thorax

Ils permettent de voir les poumons et de poser le diagnostic de pneumonie.

Tests sérologiques

Les tests sérologiques sont réalisés sur une prise de sang. Ils permettent parfois de savoir si une personne a été infectée ou non. Ce test ne permet généralement pas de poser le diagnostic d’une infection aiguë.

Qui ? Quand ? Où ? Comment ? Consultez la procédure actuelle sur https://www.info-coronavirus.be/fr.

Que pouvez-vous faire ?

Prévention

Pour ne pas être contaminé :

• lavez-vous régulièrement les mains à l'eau et au savon, ou avec une solution hydro-alcoolique s’il n’y a ni eau ni savon ;

• évitez tout contact avec des personnes qui toussent ou éternuent, qu’elles aient ou non de la fièvre ;

• pratiquez vos activités à l'extérieur ;

• en fonction des circonstances, portez un masque qui couvre la bouche et le nez ;

• évitez autant que possible de toucher votre visage avec vos mains.

Pour éviter que le virus se transmette d’une personne à une autre :

• lavez-vous régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec une solution hydro-alcoolique s’il n’y a ni eau ni savon ;

• si vous toussez ou éternuez :

  • couvrez-vous la bouche avec un mouchoir en papier, jetez ensuite le mouchoir et lavez-vous les mains ;

  • si vous n'avez pas de mouchoir, toussez ou éternuez dans votre coude, pas dans vos mains.

• restez chez vous si vous êtes malade.

Si vous êtes infecté

Contactez votre médecin si :

• vous êtes une personne à risque de développer une forme grave ;

• vous avez des symptômes graves ;

• vos symptômes s’aggravent rapidement.

Si vous êtes malade

• reposez-vous ;

• mangez de manière saine et équilibrée ;

• buvez suffisamment d'eau, surtout si vous transpirez à cause de la fièvre ;

• bougez un peu régulièrement : sortez régulièrement de votre lit ou de votre fauteuil, par exemple, sortez du lit 2 à 3 fois par jour pendant 5 à 10 minutes.

Isolement à la maison

Si vous présentez des symptômes de COVID-19 et que vous êtes en isolement à la maison.

• restez à la maison ;

• évitez toute visite à la maison ;

• restez à l’écart de vos proches. Si possible :

  • choisissez une pièce uniquement pour vous, y compris pour y dormir ;

  • évitez les pièces communes ;

  • utilisez une salle de bain et des toilettes différentes des autres personnes de la famille ;

    • si ce n’est pas possible :

      • utilisez les sanitaires en dernier ;

      • si votre état le permet, désinfectez-les ensuite ;

      • fermez le couvercle après avoir été à selle et ensuite tirer la chasse d’eau.

• aérez les pièces de vie plusieurs fois par jour, ouvrez les fenêtres de la pièce où vous restez ;

• portez un masque en présence d’une autre personne ;

  • si ce n’est pas possible :

    • restez à plus de 1,5 mètre ;

    • ou couvrez votre bouche avec un tissu. Si vous utilisez un tissu, lavez-le tous les jours à 60°.

• lorsque vous toussez ou éternuez :

  • couvrez-vous le nez et la bouche avec un mouchoir en tissu ou en papier ;

    • jetez tout de suite le mouchoir en papier ;

    • mettez les mouchoirs en tissu dans un sac en tissu et mettez le sac dans la machine à laver ;

    • puis, lavez-vous les mains.

  • si vous n’avez pas de mouchoir, toussez ou éternuez dans le pli de votre coude, l’envers de votre pull, …

• lavez-vous les mains:

  • quand ?

    • après chaque toux, éternuement, passage aux toilettes, manipulation de linges souillés, …

    • et encore, plusieurs fois par jour.

  • avec quoi ?

    • de l’eau et du savon;

    • si vous n'avez pas d'eau et de savon à portée de main :

      • Avec une solution hydro-alcoolique.

  • comment ?

    • frottez vos mains pendant 40 à 60 secondes ;

    • séchez-les avec des serviettes jetables de préférence.

    • si vous utilisez des serviettes en tissu :

      • lavez les serviettes dès qu’elles sont humides (mettez-les dans un sac en tissu et mettez le sac dans la machine à laver (60°)).

  • qui ?

    • vous ;

    • toutes les autres personnes de la maison. Elles doivent éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche avec des mains non lavées.

• éviter de partager les objets:

  • ne partagez pas la vaisselle, les verres, les tasses, les brosses à dents, les serviettes ou la literie ;

  • après avoir utilisé ces objets, lavez-les avec de l'eau et du savon. N’oubliez pas la télécommande ;

  • ne tirez pas sur la cigarette de quelqu’un d’autre ;

  • prenez vos repas séparément.

• lavez les surfaces avec votre savon habituel.

Que peut faire votre médecin ?

Le but du traitement est surtout de soulager les plaintes.

• En cas de fièvre et de douleur, le paracétamol est le médicament de premier choix ;

• Dans certains cas, il vous prescrira un médicament pour 'fluidifier le sang' (anticoagulant), dans le but d’éviter la formation de caillots et une thrombo-embolie :

  • Il s'agit d'une piqûre à faire 1 ou 2 fois par jour, sous la peau (injection sous-cutanée) ;

  • Vous pouvez apprendre à faire la piqûre vous-même ou demander à une infirmière de la faire.

• Si vous êtes une personne à risque de faire une forme sévère de COVID-19, il est possible que votre médecin vous propose un traitement dans le cadre d'une étude.

• Une hospitalisation est parfois nécessaire pour améliorer la respiration par de l'oxygène et des machines.

• Par précaution, on administre parfois des antibiotiques, bien qu'ils ne soient pas efficaces contre les virus. Ils sont toutefois utiles en cas de surinfection bactérienne.

De nombreux traitements sont en cours d’évaluation. Certains médicaments peuvent être utilisés à l’hôpital, ou en dehors dans des cas précis. Par exemple

• de la cortisone,

• des antiviraux,

• des anticorps fabriqués par des cellules en culture (anticorps monoclonaux),

• des médicaments qui agissent sur l’immunité (immunomodulateurs).

Vaccins

Plusieurs vaccins sont autorisés par l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) ou sont cours de développement.

Si vous êtes vacciné avec un vaccin actuellement utilisé en Belgique, vous avez moins de risque

• d’être infecté par ce coronavirus ;

• si vous êtes quand même infecté par ce coronavirus,

  • d’être malade et gravement malade de la COVID-19 ;

  • d’être hospitalisé à cause de la COVID-19 ;

  • de mourir de la COVID-19.

Comme pour d’autres vaccins, il existe une vaccination de base et un rappel de vaccination.

La vaccination de base consiste généralement en 1 ou 2 doses, en fonction du vaccin utilisé.

La quantité d’anticorps produits grâce à la vaccination de base diminue au fil du temps. On propose donc un rappel.

Les effets secondaires liés à ces vaccins sont décrits dans les études. Ils sont aussi suivis dans notre pays, en Europe et dans le monde, on parle de pharmacovigilance. Ils sont généralement légers à modérés. Ils diminuent dans les jours qui suivent la vaccination.

Les effets secondaires bénins sont fréquents et touchent environ 1 personne sur 10. Il s'agit de :

• douleur et gonflement à l’endroit d’injection ;

• fatigue ;

• maux de tête ;

• mal aux muscles et aux articulations ;

• frissons et température ;

• nausées et vomissements.

Les effets secondaires graves sont très rares. Par exemple, une réaction allergique sévère peut arriver, comme pour tous les vaccins. C’est pour cela qu’on vous posera des questions sur vos éventuelles allergies avant la vaccination et que les vaccins sont administrés par une équipe médicale. Une inflammation du cœur (myocardite) est un autre exemple d’effet secondaire très rare. Elle survient avec certains vaccins et aussi avec la Covid-19. Elle ne laisse le plus souvent aucune séquelle.

La vaccination ne semble pas diminuer la fertilité chez la femme.

La vaccination en Belgique est organisée par l’État belge. Le vaccin est d’abord proposé aux personnes les plus à risque. Les personnes sont contactées personnellement, par exemple par SMS ou mail. La procédure à suivre est clairement expliquée.

Dans certains cas, votre médecin généraliste peut vous vacciner.

Immunité

L’immunité, c’est l’ensemble des mécanismes de défense de notre corps contre les éléments étrangers à notre corps, par exemple contre les virus. La production des anticorps par certains globules blancs appelés lymphocyte B est un mécanisme de défense. Mais ce n’est pas le seul moyen de défense. Certains globules blancs appelés lymphocytes T jouent aussi un rôle. En plus, certains lymphocytes peuvent garder la mémoire des moyens de défense, c’est ce qu’on appelle la mémoire immunitaire.

Notre corps développe ces mécanismes de défense après une infection ou une vaccination.

La durée de la protection immunitaire après la COVID-19 ou produite par la vaccination n’est pas connue. Les études se poursuivent pour définir le schéma de vaccination optimal, vaccination de base et rappels.