surasak petchang
Certaines affections s’accompagnent d’une impossibilité d’uriner, ce qui entraîne une accumulation d’urine dans la vessie. Pour vider la vessie, on peut alors utiliser une sonde, c.-à-d. un petit tube à travers lequel l’urine peut s’écouler. Cette sonde peut être insérée dans la vessie via l'urètre (sonde urinaire) ou au moyen d'une petite incision pratiquée dans le bas-ventre (cystostomie).
La sonde urinaire est toujours privilégiée. Celle-ci peut être insérée à chaque fois que c’est nécessaire (sondage intermittent) ou laissée en place pendant une période plus longue (sonde à demeure).
L’inconvénient d’une sonde à demeure est qu’une contamination bactérienne se développe toujours au fil du temps. L'insertion répétée (sondage intermittent) est dès lors préférable, la sonde à demeure n’étant placée qu’en présence d’une raison médicale évidente.
S’il n’est pas possible de poser une sonde, par exemple à cause d'une obstruction ou parce que les conditions au domicile de la personne concernée ne le permettent pas, le médecin optera pour une incision dans le bas-ventre (cystostomie).
Vous pouvez mettre en place et retirer vous-même une sonde urinaire ordinaire. Le personnel médical vous apprendra comment faire. Certaines sondes sont déjà lubrifiées et vous n’avez plus qu'à les humidifier avant de les insérer. Avant tout, lavez-vous toujours soigneusement les mains. Si vous n’urinez plus du tout par voie naturelle, il est recommandé de vider votre vessie 4 fois par jour.
La mise en place d'une sonde à demeure ou la réalisation d’une incision dans le bas-ventre est toujours effectuée à l'hôpital.
La sonde doit être remplacée tous les 3 mois. La sonde pourra être retirée dès que vous serez à nouveau en mesure d’uriner normalement.
Les infections ne sont traitées que s’il y a de symptômes, car il se développe toujours une contamination bactérienne au fil du temps.
Larousse
Guide d’apprentissage du sondage intermittent (femme), ici, ou à trouver sur cette page
Cliniques universitaires Saint-Luc (UCLouvain)
Guide d’apprentissage du sondage intermittent (homme), ici, ou à trouver sur cette page
Cliniques universitaires Saint-Luc (UCLouvain)
Conseils à la patiente porteuse d’une sonde vésicale, ici, ou à trouver sur cette page
Cliniques universitaires Saint-Luc (UCLouvain)
Conseils au patient porteur d’une sonde vésicale, ici, ou à trouver sur cette page
Cliniques universitaires Saint-Luc (UCLouvain)
Conseils au patient porteur d’un drain sus-pubien, ici, ou à trouver sur cette page
Cliniques universitaires Saint-Luc (UCLouvain)
Guide de pratique clinique étranger
‘Sondage vésical et cystostomie sus-pubienne’ (2000), mis à jour le 23.05.2017 et adapté au contexte belge le 24.01.2020 – ebpracticenet
Étape 1 sur 6
La tamponnade de la vessie signifie que la vessie est pleine de caillots de sang qui empèchent la personne d'uriner. Les caillots se forment suite à une manipulation à la vessie. Cette situation nécessite une hospitalisation d'urgence.
Avoir du sang dans les urines est un symptome qui peut avoir plusieurs causes. En l'absence de cause évidente (période des règles, traumatisme), il est important d'en parler à un médecin.
On parle de rétention urinaire lorsqu’il est impossible d’uriner alors que la vessie est pleine : l’urine reste dans la vessie. Ce phénomène peut survenir brusquement (forme aiguë) ou évoluer plus lentement (forme chronique).
Une infection des voies urinaires est le plus souvent une infection de la vessie ou du rein. Quand elle touche la vessie, c'est une cystite. Quand elle arrive au rein, on parle de pyélonéphrite. Elle est due à une bactérie.
