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Il n’est pas toujours possible de protéger un enfant face à des facteurs de stress familial ou social. La manière dont un enfant gère la situation varie au cas par cas. Lorsqu’un enfant a du mal à s’adapter à des situations qui changent, que ce soit positivement ou négativement, et s'il présentent des symptômes psychiques, il peut s’agir d’un trouble de l’adaptation.
Les événements déclencheurs peuvent être par exemple un déménagement, le divorce des parents, l’arrivée d'un petit frère ou d'une petite sœur, la perte d'un être cher, le fait d’être séparé de la famille, le harcèlement à l’école ou une maladie.
Tous les enfants ne réagissent pas de la même manière à une situation donnée ou un événement traumatique en particulier. La réaction de l’enfant dépendra fortement de sa vulnérabilité. Les réactions de l’entourage et de l’accompagnement éventuel de l’enfant jouent aussi un rôle important dans cette affection.
Les symptômes psychiques d’un enfant atteint d'un trouble de l’adaptation ne sont pas forcément tout le temps présents. Il peut également avoir un comportement tout à fait normal en fonction du contexte dans lequel il se trouve. En revanche, des sentiments d’anxiété variables vont venir perturber le fonctionnement global et le développement de l’enfant. Les signes plus spécifiques au problème dépendent de son âge et de sa phase de développement.
Il est difficile de mesurer la fréquence d'un trouble de l’adaptation chez les enfants. Selon certaines études 4 enfants sur 100 seraient concernés. Sur 100 enfants/adolescents qui arrivent aux urgences pour des motifs psychiatriques, environ 40 ont un trouble de l’adaptation.
Les symptômes apparaissent entre 1 et 3 mois après le changement de situation ou l’événement traumatisant. S’ils persistent plus de 6 mois après la disparition du facteur déclencheur, il faut chercher d’autres causes au comportement de l’enfant. Il est possible qu’il souffre d'une autre affection psychiatrique.
Le trouble de l’adaptation chez l’enfant peut se manifester de plusieurs manières :
Réaction dépressive brève ou prolongée : l’enfant n’a envie de rien et ne prend plus de plaisir ;
Sentiments dépressifs et anxiété;
Se retirer des contacts sociaux ;
Troubles du comportement ;
Pour pouvoir diagnostiquer un trouble de l’adaptation chez l’enfant, le médecin doit explorer le problème en posant des questions. Le médecin peut également observer le comportement de l’enfant dans le cabinet de consultation. Éventuellement, le médecin généraliste peut se concerter avec le médecin du centre PMS pour savoir s’il y a aussi des problèmes à l’école ou si on a remarqué un changement dans son comportement à l’école.
Créez un environnement calme autour de l’enfant. Si les parents et l’entourage de l’enfant vivent aussi la situation avec du stress, ils doivent d’abord apprendre à gérer la situation à leur niveau avant de pouvoir ensuite soutenir l’enfant. Autrement dit : la capacité de résistance de l’entourage est essentielle.
Avec le médecin, on peut analyser comment l’enfant vit le problème et ce qui est possible d’améliorer ou d’adapter. Souvent, la nouvelle situation va durer, et il faut accompagner l’enfant pour qu’il parvienne à mieux la gérer.
Parfois, l’assistance du médecin généraliste suffit, alors que dans d’autres cas il faudra orienter l’enfant vers un pédopsychiatre ou un pédopsychologue. Ces professionnels aideront l’enfant par des entretiens avec l’enfant et avec une thérapie cognitivo-comportementale.
Les enfants se remettent bien d'un trouble de l’adaptation. Il est important que le médecin pose le diagnostic suffisamment tôt pour pouvoir commencer le traitement rapidement.
L’enfant au cœur de la séparation
Naître et grandir
Les enfants et le déménagement
Naître et grandir
Thérapies cognitivo-comportementales (TCC)
AEMTC – Association pour l’Étude, la Modification et la Thérapie du Comportement
AEMTC – Association pour l’Étude, la Modification et la Thérapie du Comportement
Commission des psychologues
Le guide social
Fédération Wallonie-Bruxelles
Guide de pratique clinique étranger
‘Troubles de l’adaptation pendant l’enfance’ (2000), mis à jour le 01.10.2016 et adapté au contexte belge le 09.12.2019 – ebpracticenet
Étape 1 sur 6
Les événements traumatiques peuvent provoquer des troubles psychologiques comme une réaction aiguë au stress et le syndrome de stress post-traumatique. Ces troubles peuvent avoir un impact très négatif sur la vie de tous les jours.
La dépression chez le jeune enfant peut être difficile à diagnostiquer. Souvent, son comportement change et ses résultats scolaires baissent. Pour traiter la dépression chez l'enfant il faut une bonne collaboration entre la famille et les soignants.
Un enfant qui a des troubles du sommeil peut avoir du mal à s'endormir. Il peut se réveiller souvent la nuit, faire des cauchemars, grincer des dents et encore bien d'autres choses. Des mesures simples peuvent aider l'enfant à passer de bonnes nuits.
Les thérapies cognitivo-comportementales amènent la personne à comprendre son comportement, à le maîtriser et, si nécessaire, à le modifier. La personne discute avec un psychologue ou un psychiatre. Il lui donne des exercices à faire chez elle.
Le trouble panique chez l'enfant est un trouble mental qui se traduit par des crises de panique. D'un coup, l’enfant se sent mal, a un sentiment de peur extrême (panique). Il est essoufflé, se sent oppressé, a des palpitations ou des tremblements.
Le harcèlement est un comportement violent de la part d'un harceleur (une personne ou un groupe) envers une victime. Ce comportement est répété dans le temps. Il est important que toute l'école s'engage à y mettre fin le plus rapidement possible.
L'anxiété est une réaction normale qui met le corps en état d'alerte. Parfois, la réaction est très intense et empêche de vivre normalement. Cela peut faire souffrir mentalement. Si l'anxiété dure plusieurs mois, on appelle cela un trouble anxieux.
