Passer au contenu principal de cette page Passer à la navigation principale Passer aux outils d'accessibilité

Blessures à l’articulation du poignet

Blessures à l’articulation du poignet

PixelsEffect

De quoi s’agit-il ?

Le poignet est une articulation formée entre les 2 os de l’avant-bras et les petits os situés à la base de la main. Les os de l’avant-bras sont le cubitus ou ulna (du côté du petit doigt) et le radius (du côté du pouce). Les 8 petits os du poignet forment ce que l’on appelle le carpe.

Les fractures du poignet regroupent les différentes lésions des os de cette articulation. Les plus courantes concernent le radius (fracture de Goyrand-Smith, fracture de Pouteau-Colles, fracture de Barton, fracture de Chauffeur) et un os du carpe situé du côté du pouce, le scaphoïde. Chacune de ces fractures est traitée de manière spécifique.

Parfois surviennent aussi des complications, comme la compression d’un nerf, des problèmes de récupération de la mobilité, une mauvaise consolidation des os. Si des douleurs intenses, comme des brulures, apparaissent avec gonflement du poignet, il peut s’agir d’un syndrome douloureux régional complexe (SDRC) plus couramment appelé algoneurodystrophie ou algodystrophie.

Comment le diagnostic est-il posé ?

Tout d'abord, il est important de savoir dans quelles circonstances la blessure au poignet s’est produite. Elle est parfois due à une chute typique. Par exemple: une fracture du scaphoïde survient généralement après une chute sur la main tendue.

Le médecin examinera soigneusement votre poignet et portera une attention particulière à la douleur, au gonflement, aux « bleus » (hématomes ou ecchymoses), à la position (anormale) et aux signes de dommage d'un nerf ou de lésion d'un vaisseau sanguin important.

La radiographie permet de déterminer avec précision où se situe la fracture. Pour une bonne évaluation, il est souvent nécessaire de faire différents clichés.

Dans certains cas, le médecin demandera un examen complémentaire, comme une IRM ou un arthroscanner, afin de détecter les lésions des ligaments.

En cas de forte suspicion de fracture du scaphoïde, le médecin répétera l’examen après une ou deux semaines ou il demandera que vous passiez un CT scan. Il se peut en effet que la fracture ne soit pas visible sur la première radiographie.

Que pouvez-vous faire ?

En cas de fracture, vous devez immédiatement surélever votre bras. Cela permet de réduire le gonflement du poignet et d’éviter ainsi qu'un plâtre éventuel ne comprime trop votre poignet.

Il est très important de pratiquer les exercices recommandés par votre kinésithérapeute plusieurs fois par jour. Un plâtre permet d’immobiliser l'articulation du poignet, mais il est souvent nécessaire de bien mobiliser ou bouger les articulations de l'épaule, du coude et des doigts pour faciliter la récupération une fois que le plâtre aura été retiré.

Des exercices effectués correctement de manière régulière et le maintien en hauteur du bras plâtré peuvent aider à prévenir le syndrome douloureux régional complexe (SDRC).

Comment reconnaître les complications ?

Si le plâtre est trop serré, il faut le retirer et en mettre un nouveau qui serre moins. De la douleur, des picotements ou un engourdissement des doigts peuvent indiquer la compression d’un nerf. Le médecin devra faire un contrôle ; peut-être faut-il placer un nouveau plâtre.

Si vous éprouvez des difficultés à bouger vos doigts, s’il y a un changement dans la température et la couleur de la peau du côté affecté, cela peut indiquer le développement d'un SDRC.

Une douleur persistante ou une mobilité limitée peuvent indiquer une mauvaise consolidation des os. Un bon suivi par le médecin est certainement nécessaire.

Que peut faire votre médecin ?

En cas de déplacement d'un ou de plusieurs fragments d'os, on commence par les remettre à leur place. Cela se réalise évidemment sous anesthésie, éventuellement lors d’une opération chirurgicale. Après cela, un plâtre est souvent posé. Cela se fait toujours très soigneusement. Le plâtre dois être gardé généralement 4 à 6 semaines, et entre 6 et 12 semaines pour les fractures du scaphoïde.

Un suivi doit être prévu pour déterminer si la guérison se déroule normalement. Chez les personnes âgées ou dans le cas de fractures complexes, une radiographie de contrôle est toujours réalisée avant que l'articulation ne redevienne entièrement mobile. Il se pourrait que votre médecin vous adresse à un kinésithérapeute pour rétablir autant que possible la mobilité de l’articulation du poignet et récupérer une bonne force musculaire.

Si le processus de guérison ne se déroule pas comme souhaité, vous serez adressé(e) à un orthopédiste (chirurgien spécialisé en orthopédie).

Étape 1 sur 6

Est-ce que ce texte correspond à ce que vous cherchez ?

Ces fiches peuvent aussi vous intéresser

Voir Syndrome douloureux régional complexe (SDRC) ou algo(neuro)dystrophie

Syndrome douloureux régional complexe (SDRC) ou algo(neuro)dystrophie

Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) ou 'algo(neuro)dystrophie' est une maladie qui provoque une douleur importante. Le SDRC commence généralement après un traumatisme. Par exemple, une fracture ou une opération chirurgicale.

Syndrome douloureux régional complexe (SDRC) ou algo(neuro)dystrophie
Voir Nerf comprimé

Nerf comprimé

Quand un nerf est coincé, on peut ressentir des fourmillements, des picotements, des problèmes de sensibilité, de la douleur, ou encore une diminution de la force musculaire.

Nerf comprimé
Voir Blessures (traumatismes) des mains et des doigts

Blessures (traumatismes) des mains et des doigts

Cette fiche vous informe sur les traumatismes des mains et des doigts, c’est-à-dire des blessures imprévues subies lors d'un accident, telle qu'une luxation ou une entorse. Ils nécessitent un traitement et un suivi bien précis.

Blessures (traumatismes) des mains et des doigts