De quoi s’agit-il ?
Les traumatismes ou lésions aux organes internes chez l’enfant sont généralement de nature brutale et surviennent principalement après des accidents de la route, des chutes ou des renverses. Les lésions les plus fréquentes sont des déchirures à la rate, au foie ou à un rein, le pneumothorax et la contusion d'un poumon. Les traumatismes au cœur et aux gros vaisseaux sanguins sont plus rares.
Comment les reconnaître ?
Après avoir subi un traumatisme contondant (= qui produit des contusions), l’enfant se plaint de maux de ventre. Un traumatisme au niveau de la cage du thorax peut provoquer un essoufflement et/ou des difficultés respiratoires.
Comment le diagnostic est-il posé ?
Le médecin examinera attentivement l’enfant lorsque le type de traumatisme et les plaintes de l’enfant font penser à la possibilité d'une lésion interne. Il sera notamment attentif aux contusions de la paroi du ventre et regardera si le ventre est moins souple à la palpation. De plus, le médecin prendra la température des extrémités et évaluera la couleur de la peau ainsi que l’intensité du pouls périphérique. Un CT-scan est nécessaire pour confirmer une lésion aux organes internes. On peut demander des examens techniques complémentaires, comme un bilan sanguin, une analyse d’urine ou encore une radiographie.
Que pouvez-vous faire ?
Consultez rapidement un médecin si vous soupçonnez une lésion des organes internes chez votre enfant.
Que peut faire votre médecin ?
Le médecin pose une perfusion qui permet d’administrer une solution saline physiologique. Il faut amener l’enfant sans délai dans une unité disposant d’équipements pour opérer. Une opération est indiquée en présence, par exemple, de signes d’un début de choc ou si on suspecte une perforation de la paroi de l'intestin.
Le traitement d'une lésion des organes internes est généralement attentiste chez l’enfant. Cela veut dire qu’on attend comment évoluent les symptômes. Le suivi a lieu dans une unité de soins intensifs. Plus de 90 % des lésions contondantes au foie et à la rate chez l’enfant guérissent sans intervention chirurgicale. Ce pourcentage baisse légèrement en cas de lésions au pancréas ou aux reins. Souvent, le traitement est aussi attentiste dans le cas de contusions des poumons ou d’un pneumothorax.
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